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Les Campanare, un air de Sicile pour pâques

Imagine, tu es en Sicile, le soleil, la mer, et soudain, Pâques et les campanare arrivent. Tu te retrouves nez à nez avec les campanare. Non, ce n’est pas le nom du dernier tube en vogue, mais celui d’un biscuit qui a plus d’un tour dans son sac. Pourquoi campanaro ? Parce que, soyons francs, « gâteaux de pâques italien avec œufs durs » ça vend moins du rêve.

Liste des Ingrédients

  • 500 g de farine de semola : pour le côté authentique.
  • 500 g de farine 00 : parce que deux fois plus de farine, deux fois plus de plaisir.
  • 300 g de margarine : oui, je sais, c’est pas très régime, mais on n’est pas là pour compter les calories.
  • 300 g de sucre : pour adoucir ta vie.
  • Un sachet de levure : pour faire lever le suspense.
  • Lait : juste ce qu’il faut pour que ça colle.
  • 10 œufs durs : un pour chaque convive, pas de jaloux.
Cuzzupe-campanare
https://www.piccolericette.net/piccolericette/recipe/cuzzupe-di-pasqua/
Cudduraci – biscotti calabrese Pasquale
https://ru.pinterest.com/pin/861594972431771616/

Campanarro di Castelvetrano - Préparation

  1. Mélange magique : prends tes farines, ton sucre, la margarine (coupée grossièrement), une pincée de vanille pour le style, et le lait. Mélange jusqu’à obtenir une pâte qui te fait penser à la pâte à modeler de ton enfance.
  2. Fais dodo, pâte à gâteau, fais dodo : emballe-la dans du film alimentaire et hop, au frigo. 30 minutes de sieste, c’est mérité.
  3. L’artiste, c’est toi : divise cette merveille en 10 (ou plus). Oui, tu as bien lu. On est généreux aujourd’hui. Façonne des forme de pâques comme des cloches, des œufs, des poules, des lapins et place au centre ton œuf dur.
  4. Bronzage parfait : préchauffe ton four à 200°C et laisse tes créations assez de temps pour prendre des couleurs pendant que tu réfléchis à la manière dont tu vas les déguster.
  5. Dernière touche : une fois que c’est cuit, et avant de crier victoire, laisse refroidir. Si tu te sens d’humeur artistique, saupoudre de sucre glace ou badigeonne de glaçage. C’est ton œuvre, après tout.

La Sicile est une terre où la religion cattolique s’est tissée dans le quotidien de ses habitants, laissant une empreinte indélébile sur leurs traditions, surtout quand vient Pâques. C’est le moment où chaque coin de l’île s’anime de traditions culinaires aussi colorées que variées, avec une place d’honneur réservée aux douceurs sucrées.

La star de la fête ? Sans conteste, la cassata sicilienne, un véritable bijou de gâteau qui capture l’esprit de la célébration. Mais attends, ce n’est pas tout. La Sicile regorge d’autres trésors sucrés, chacun portant un nom unique, témoignant de la richesse de cette île en matière de pâtisserie. De « pupu cull’ovu » à Palermo à « panaredda » à Siracusa, en passant par « aceddu cull’ova » à Catania, « ciciliu » à Lentini, et « palummedda » à Ragusa, la variété est au rendez-vous. Chaque version a sa propre twist, mais le cœur reste le même : un biscuit enveloppant un œuf dur, symbole de résurrection et d’espoir, souvent teint en rouge, couleur de la fertilité.

Et le campanaro de Castelvetrano dans tout ça ? Ah, le voici, le clou du spectacle ! Originaire de la charmante ville de Castelvetrano, dans la province de Trapani, ce délice est la fierté de la Vallée du Belice. C’est plus qu’un simple biscuit ; c’est un morceau d’histoire, une tradition qui se perpétue, rassemblant familles et amis autour de sa confection et de sa dégustation.

Alors, si tu es prêt à plonger dans l’univers des douceurs pascales siciliennes, le campanaro de Castelvetrano est un excellent point de départ. C’est un voyage culinaire qui t’attend, une occasion de célébrer le printemps, la renaissance et l’espoir, avec un peu de farine, de sucre, et beaucoup d’amour.

En conclusion, faire un campanaro, c’est un peu comme monter un meuble Ikea sans notice : ça paraît compliqué, mais avec les bons outils et un peu de patience, tu finis par y arriver. Et si tu rates, souviens-toi que, comme en amour, c’est l’intention qui compte. Bonne dégustation et joyeuses Pâques à l’italienne !

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